vendredi 20 novembre 2009

pour ouvrir la cérémonie une chanson aimée, d'une ville aimée d'un pays tant aimé

Bernard Lavilliers
Samedi soir à Beyrouth

Samedi soir à Beyrouth Femmes voilées, dévoilées Blocus sur l'autoroute Dans leurs voitures blindées Samedi soir à Beyrouth Univers séparés Solitaires sous la voûte Céleste, foudroyée Moitié charnelle, moitié voilée Bien trop lointaine, beaucoup trop près Les cloches sonnent, les minarets Voix monotones et chapelets Soleil rutilant des vitrines Désintégrées par la machine Samedi soir à Beyrouth Cicatrices fardées Mystérieuse et farouche Drôle et désespérée Samedi soir à Beyrouth Quels que soient les quartiers Ne veut pas croire sans doute A la guerre annoncée Vie souterraine, presque emmurée Comme une reine très courtisée Moitié charnelle, moitié rêvée Bien trop lointaine, beaucoup trop près Les soleils pourpres, soleils voilés Le fantôme de la liberté Samedi soir à Beyrouth La nuit s'est déchirée Personne sur l'autoroute Solitaire, foudroyée


et prendre le mini-bus à Beyrouth, Saïda, Tyr... Sour ! Sour !

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