mercredi 18 novembre 2009

Belle amie

Catherine, à toi et pour Arthur, Emile, Pauline, Gildas, ta Maman et tous ceux que tu as aimés,

Catherine, je t’aimais, je t’admirais…
L’Amour… Peut-on l’expliquer ? Les sources de mon admiration sont elles, assez évidentes.
Alors quelques unes de ces raisons, ponctuées d’illustrations, parce que pour toi, comme l’ont si bien dit Eric et Laurence dans leur hommage, les mots n’ont jamais été simplement que des mots, le discours n’avait de sens que traduit en actes … voila déjà une belle raison de t’admirer, ton intégrité !

Du plus léger au plus profond… Pourquoi je t’admirais tant ?
Ta beauté… Ton élégance… Toujours et en toutes circonstances… J’ai une image très précise de toi à Boticho (ça parlera à quelques uns)… Devant une fenêtre, tu étais superbe… Tu t’es mise à rouler une cigarette… Les ongles parfaits… Samuel était là ; tous deux, on s’est regardés, partageant la même pensée : quelle classe !
Un peu plus tard, je me suis mise aux « roulées » mais… pas réussi le même effet !

Ton professionnalisme… C’est le mot qui convient, semble t-il, enfin disons que tu étais une vraie « pro »… une vraie référence pour tant d’entre nous ! Impossible à égaler, là encore ! Celles qui travaillent avec moi depuis ce bon vieux temps auraient de bonnes raisons de t’en vouloir !
Bel hommage à toi dans les propos de la dernière personne dont tu étais la tutrice – (Tiphaine). Elle était là pour accompagner ton Départ et se souvenait de tes mots : « quand je faisais une erreur, Catherine me disait,
tu ne t’es pas trompée ; c’est moi qui ne t’ai pas bien expliqué »

Ton humanisme, ton altruisme... Là encore l’hommage qui t’a été rendu à travers la Déclaration des Droits de l’Homme était tellement à ton image. Merci à ceux qui en ont eu l’idée…
Et mieux que personne tu savais dire et vivre ainsi : extrait d’un mail que tu m’as adressé début février 2009, après la belle manif qui nous a rassemblés dans tous les coins de l’hexagone !

« Nous avons défilé à Rennes, également, le jeudi matin avant le RDV médical de l’après-midi : toujours penser aux autres avant de penser à soi. C’est une réelle conviction et contrairement à ce que certains pourraient croire, c’est un réel apport à tous points de vue dans sa propre vie : enrichissement par l’ouverture au monde. »

Pour terminer, souvenir personnel du dernier moment passé avec toi, qui témoigne tellement de ton attention à l’autre ; c’était fin août , nous sommes passés vous voir , avec Fanch, Carole et leur petite Lili, nous sommes restés une bonne heure, tu étais visiblement en grande souffrance et pourtant… pendant tout ce temps tu n’as eu de cesse de questionner Fanch et Carole… leur musique… leur vie… et tu as trouvé la force de te déplacer pour chercher un cadeau pour Lili : un livre merveilleux « faiseur d’histoires » ; Lili n’a pas 5 ans, je ne sais si elle se souvient de cette rencontre… Mais je te promets, Catherine, qu’à travers ce livre je lui raconterai, je lui parlerai de toi, de la belle et grande femme que tu étais… On créera plein d’histoires drôles pour rire encore et toujours, comme on l’a tant fait ensemble !
Ce sera pour moi aussi une tendre et douce façon de te retrouver… Toujours… Toujours …


Publié par gildas pour Armelle

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