dimanche 27 décembre 2009

Laisser peut-être un peu de côté Stig Dagerman



et tenter de vous expliquer un peu notre monde vécu à nous, à A et moi... et ce n'est jamais facile, toute communication est interprétation, mais bon... revenir à nos fondamentaux, à nos invariants... mais, avant, quelques éléments de contexte : A et moi nous parlions beaucoup (la télé était éteinte depuis longtemps, très longtemps, j'aime à dire depuis les jeux olympiques de Mexico), A et moi lisions beaucoup (A était bien meilleure lectrice que moi, elle finissait les livres, elle...), lorsque A écoutait france-cul, j'écoutais france-inter et... réciproquement... pour qu'il y ait toujours matière à échanges, à confrontations, à désaccords, à étonnements, à découvertes, à éclats de rire, à communion, à communication, à petite et modeste fabrique d'intelligence, d'intercompréhension... et nous n'avions jamais assez de temps... et nous fûmes amoureux treize ans durant...

Revenir donc à nos fondamentaux, nos invariants... Camus... le recours pathétique à la joie animale, l'immersion dans la vie élémentaire, à la communion avec les forces de la nature ; ah ! plages désertes de Crète, vallée des cèdres, Troudos et vents, et ciels toscans, arabo-andalous et souks et gens et odeurs... jouissance de peau...
Nous écrire sans cesse un cantique du panthéisme sensuel... ni dieu, ni vie éternelle ; la mort, certaine, mal absolu puisque notre vie corporelle est notre seul bien incontestable mais acceptation lucide de notre condition mortelle qui nous livre à la seule joie permise, la jouissance immédiate d'être... non pas tant résignation à la mort et au malheur qu'épuisement systématique de la vie... épuiser la vie, l'aimer à tort et à travers, dans tous les sens, de tous nos sens...

Alors, peut-être, après, revenir à "notre besoin de consolation est impossible à rassasier"...

Merci à vous, de vous, importants, choisis, essentiels...

g.

jeudi 24 décembre 2009

Notre besoin (comme un bien vécu commun...)



Personne ne peut énumérer tous les cas où la consolation est une nécessité. Personne ne sait quand tombera le crépuscule et la vie n'est pas un problème qui puisse être résolu en divisant la lumière par l'obscurité et les jours par les nuits, c'est un voyage imprévisible entre des lieux qui n'existent pas. Je peux, par exemple, marcher sur le rivage et ressentir tout à coup le défi incroyable que l'éternité lance à mon existence dans le mouvement perpétuel de la mer et dans la fuite perpétuelle du vent. Que devient alors le temps, si ce n'est une consolation pour le fait que rien de ce qui est humain ne dure - et quelle misérable consolation, qui n'enrichit que les Suisses !

Stig Dagerman

Et puis Eh ! Oh ! Nos importants, nos choisis... mon besoin de consolation n'est pas plus impossible à rassasier que le vôtre ni que celui de tous les autres, nulle prime à la douleur...

Combien j'aime le passage ci dessus... et si, plus encore, que le rire c'était ce besoin là, de consolation, qui nous faisait "frères humains", alors, l'affronter, individuellement, collectivement, lucides et construits, inconsolables mais gais (thanks, Bedos)... Comme nous savions A et moi que ce qui nous fait humain est que rien de ce qui est humain ne dure ; combien de fois en avions-nous parler ? De cela et de la non linéarité du temps, qui faible, stagne, croupit et... fort, s'écoule, passe... alors, aucun pathos, dans ces textes, rien que des certitudes pratiques (enrichies de quelques explicatives), construites (de tant d'amour et de paroles échangées et de la merveilleuse intercompréhension) dont il faut tenir compte pour vivre ensemble, debout ! et fiers de notre humanité !

mercredi 23 décembre 2009

Craintif et curieux, petit Goupil Toscan...

Notre besoin de consolation est impossible à rassasier

"Mais il ya des consolations qui viennent à moi sans y être conviées et qui remplissent ma chambre de chuchotements odieux : je suis ton plaisir - aime les tous ! Je suis ton talent - fais-en aussi mauvais usage que de toi-même ! Je suis ton désir de jouissance - seuls vivent les gourmets ! Je suis ta solitude - méprise les homes ! Je suis ton aspiration à la mort - alors tranche !
Le fil du rasoir est bien étroit. Je vois ma vie menacée par deux périls : d'un côté les bouches avides de la gourmandise, de l'autre par l'amertume de l'avarice qui se nourrit d'elle-même. Mais je tiens à refuser de choisir entre l'orgie et l'ascèse, même si je dois pour cela subir le supplice du gril de mes désirs. Pour moi, il ne suffit pas de savoir que, puisque nous ne sommes pas libres de nos actes, tout est excusable. Ce que je cherche, ce n'est pas une excuse à ma vie mais exactement le contraire d'une excuse : le pardon. L'idée me vient finalement que toute consolation ne prena tpas en compte ma liberté est trompeuse, qu'elle n'est que l'image réfléchie de mon désespoir. En effet, mon désespoir me dit : perds confiance, car chaque jour n'est qu'une trève entre deux nuits, la fausse consolation me crie : espère, car chaque nuit n'est qu'une trève entre deux jours."

Stig Dagerman

Notre besoin de consolation est impossible à rassasier



En ce qui me concerne, je traque la consolation comme le chasseur traque le gibier. Partout où je crois l'apercevoir dans la forêt, je tire. Souvent je n'atteins que le vide mais, une fois de temps en temps, une proie tombe à mes pieds. Et, comme je sais que la consoltation ne dure que le temps d'un souffle de vent dans la cime d'un arbre, je me dépèche de m'emparer de ma victime.
Qu'ai-je alors entre mes bras ?
Puisque je suis solitaire : une femme aimée ou un compagnon de voyage malheureux. Puisque je suis un poète : un arc de mots que je ressens de la joie et de l'effroi à bander. Puisque je suis prisonnier : un aperçu soudain de la liberté. Puisque je suis menacé par la mort : un animal vivant et bien chaud, un coeur qui bat de façon sarcastique. Puisque je suis menacé par la mer : un récif de granit bien dur.

Stig Dagerman

mardi 22 décembre 2009

Donc, "Notre besoin de consolation est impossible à rassasier"



à A, et à vous, nos importants, nos choisis,

"Je suis dépourvu de foi et ne puis donc être heureux, car un homme qui risque de craindre que sa vie ne soit une errance absurde vers une mort certaine ne peut être heureux.
Je n'ai reçu en héritage ni dieu, ni point fixe sur la terre d'où je puisse attirer l'attention d'un dieu : on ne m'a pas légué non plus la fureur bien déguisée du sceptique, les ruses de Sioux du rationaliste ou la candeur ardente de l'athée. Je n'ose donc jeter la pierre ni à celle qui croit en des choses qui ne m'inspirent que le doute, ni à celui qui cultive son doute comme si celui-ci n'était pas, lui aussi, entouré de ténèbres. Cette pierre m'atteindrait moi-même car je suis bien certain d'une chose : le besoin de consolation que connaît l'être humain est impossible à rassasier."

Stig Dagerman

De notre chère Fanc de la belle tribu F, juste, si juste

un petit extrait d'un livre qui m'a fait penser à Catherine
"Francesca avait une dilection pour la marche à pieds. Il nota son goût pour les chaussures plates qui lui permettaient de marcher à longues foulées , les sacs en bandoulière assez grands pour contenir deux ou trois livres , les vètements de coupe parfaite et d'une sobriété frolant l'austérité , les châles et les étoles , qu'elle ne portait jamais que sur une épaule et laissait flotter derière elle. Avec son front dégagé , ses pommettes hautes , son pas rapide , sa minceur , elle avait une allure folle . On aurait dit qu'elle l'ignorait. Jamais Van ne la vit se regarder dans une glace ou une vitrine. Précisément, comprenait-il , il lui manquait pour se faire retourner sur elle ceux qui la croisaient dans la rue ce coté "ravie d'être elle même " qu'a la femme qui quête et voit avec délice son reflet dans les vitres , enchantée de sa jolie taille, de sa coiffure et de la gaieté de ses hanches.(...) en plus d'être la beauté et l'élégance faite femme, et la générosité, et l'ardeur, elle est simple, elle est bonne fille, elle est gentille comme tout."
Voila cette description correspond exactement à l'image que j'ai de Catherine. Sans doute tous ses proches ne la retrouveraient pas dans ces quelques mots mais pour moi c'est elle...

publié par gildas pour Fanc. et merci de ça, de ce bien vécu commun

lundi 21 décembre 2009

et Claire, notre fée, nous avait donné...

A,

Stig Dagerman

Notre besoin
de consolation
est impossible
à rassasier

Traduit du suédois
pat Philippe Bouquet

ACTES SUD

alors, au fil des jours, vous le faire partager... à vous A, of course, et à tous nos importants, merveilleux...

dimanche 20 décembre 2009

Afin que rien n's'perde...

et
A avait écrit :

Ceci est mon testament.

Je soussignée, Catherine Voisin épouse Parc née le 2 décembre 1960 à redon, domiciliée 8 villa de bourg l'évesque à Rennes


déclare révoquer toutes dispositions testamentaires antérieures et établir mes dispositons de dernières volontés dans les termes suivants :

Dans le cas où je viendrais à décéder avant la majorité ou l'émancipation des mes enfants mineurs, à savoir :

Arthur Houplain né le 18 décembre 1993 à Rennes
Emile Houplain né le 9 décembre 1995 à Rennes,

je souhaiterais que mon mari Gildas Parc, né le 27 mai 1961 à Lorient, exerce un droit de regard sur l'éducation de mes deux fils et que le système de garde alternée existant à ce jour et ce, depuis septembre 1998 puisse être préservé.

Fait et écrit en entier de ma main, librement, avec la pleine jouissance de mes facultés intellectuelles et signé par moi.

Rennes, le 22 octobre 2008

A

nous étions encore, alors, tout gorgés d'espérances...
éthique, morale et droit... prenez une copie double, z'avez quatre heures...

mercredi 16 décembre 2009

la rose et le réséda...

A
Alain avait réussi à rétablir le lien, alors...

Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Tous deux adoraient la belle
Prisonnière des soldats

et notre grand Sachem sachant m'avait écrit de belles choses car il est une très belle personne...

"cette maladie a été difficile pour tout le monde, mais tout le monde en est sorti grandi. Vous m'avez dit que je vous avais même fait croire au miracle, et je vous avais répondu que le miracle n'est pas toujours où on le croit. Je veux dire que le chemin que chacun parcourt est déjà, en soi, un beau miracle (...) et avec mes remerciements d'avoir su m'aider à trouver du sens à une maladie qui n'en a pas"
V.M.


Il joignait l'homélie par lui faite "pour la célébration des familles" :

« Ne soyez pas abattus »
Vous êtes venus pour faire mémoire d'une personne
qui est décédée dans la clinique et à laquelle vous êtes attachée.
Avec vous quelques soignants sont également venus
pour signifier par leur présence l'attention de tous les soignants
à vous les familles des patients hospitalisés.

Ensemble, nous voici réunis dans cette chapelle à l'appel du Christ
qui a connu lui aussi la souffrance, l'angoisse, et la mort.
Ensemble, vous les familles des malades, avec vos amis,
et nous les soignants, mais aussi les aumôniers, les religieuses, les bénévoles
ensemble, nous avons pris soin, du mieux que nous pouvions,
de cette personne affaiblie par la maladie.
Nous étions autour des mêmes malades,
chacun avec sa connaissance de la personne malade, sa bonne volonté,
ses possibilités, et aussi avec ses compétences.
C'est cette personne malade qui a été la pierre d'angle de notre attention.
Ce sont les malades, les plus faibles, ceux pour lesquels nous nous sommes donnés du mal, alors qu'ils ne pouvaient plus rien donner, mais seulement recevoir,
ce sont eux qui nous ont mobilisés, qui nous ont motivés,
ce sont encore eux qui nous réunissent aujourd'hui.

Bien sûr, nous ne sommes pas parfaits.
Nous avons peut-être fait quelques erreurs, les uns et les autres.
Vous pouvez avoir eu, et nous avons peut-être eu
quelques mots inadaptés, peut-être des gestes difficiles.
Mais chacun, nous faisons du mieux que nous pouvons.
Néanmoins, prendre soin du plus faible apporte de vraies satisfactions,
et de façon étonnante il arrive que cela nous réconforte
de pouvoir apporter du réconfort.
Pendant cette hospitalisation, malgré la maladie, malgré la souffrance,
vous avez peut-être eu avec la personne malade
des échanges, des paroles, des sourires.
Votre entourage a cherché à vous témoigner son soutien pendant ce séjour,
et vous avez peut-être trouvé de la chaleur humaine, de l'amitié.
Surtout, j'espère que vous avez pu être en situation d'exprimer
à cette personne en fin de vie, que vous aimiez et que vous aimez encore,
l'amour que vous avez pour elle.
J'espère que vous avez pu vivre à proximité de cette personne
une infime partie de l'amour de Dieu.
Je veux espérer qu'il y a eu de la vie dans cette période de fin de vie,
une forme de vie nouvelle, une vie qui ne peut pas mourir.

Pour les chrétiens il n'y a pas de différence entre Dieu et amour.
C'est même le titre de la première encyclique de Benoît XVI : Dieu est amour.
Cette phrase est tirée d'une lettre de Saint-Jean.
Oui, Dieu est amour, et c'est cet amour totalement pur
que nous avons les uns pour les autres qui nous fait vivre.
Cet amour est plus fort, et se révèle avec toute sa puissance
quand nous sommes en présence d'une personne totalement faible.
Il n'y a alors plus que l'amour qui existe et le reste n'a plus de sens.
Il ne peut plus y avoir de place pour autre chose que la pureté de l'amour.

C'est la totale faiblesse du malade qui révèle la pureté de l'amour
parce qu'il n'y a plus de place pour les faux-semblants.
Le malade en totale impuissance ne peut rien faire d'autre qu'être en attente.
Il attend notre présence. Il nous convoque à l'essentiel.
Devant cette totale faiblesse, nous nous révélons complètement
à nous-mêmes, à l'autre, devant Dieu.

Nous, chrétiens, nous reconnaissons le visage du Christ dans cette totale faiblesse,
dans cette vie offerte en quête d'amour.
Et nous ne pouvons pas croire que cet amour
que nous avons donné ou reçu pourra mourir un jour.
Nous ne pouvons pas croire que nous avons fait tout cela en vain.
Puisque Dieu est amour, cet amour dont nous avons vécu
reste vivant pour toujours en Dieu.
C'est pour cette raison que Saint-Paul
dans sa première lettre aux Thessaloniciens peut affirmer :
« il ne faut pas que vous soyez abattus comme les autres
qui n'ont pas d'espérance »
et il explique :
« nous les vivants, nous qui sommes encore là,
nous serons emportés en même temps qu'eux à la rencontre du Seigneur. »
Il veut dire que nous étions pleinement vivants, de la vie du Christ,
quand nous étions proches des souffrants.
Et maintenant qu'ils sont morts, unis au Christ,
ils emportent avec eux la part divine et pure de notre amour.
Cet amour divin que nous avons eu pour eux qui est emporté par eux au Christ,
est déjà le socle de notre propre Vie éternelle qui commence.
Ceux qui sont morts nous aiment encore au-delà de la mort.
Ils sont plongés dans l'amour infini de Dieu,
ils vivent en Dieu, ils connaissent la vie éternelle,
et ils nous y entraînent déjà maintenant.

Nous ne pouvons pas croire en une vie au-delà de la mort
sans nous intéresser à notre vie ici bas avec ceux qui sont avec nous.
Chaque fois que nous témoignons les uns pour les autres
d'une parcelle de l'amour de Dieu,
alors à chaque fois, grandit en nous cette présence de Dieu,
cette présence qui nous fait vivre dès aujourd'hui de la Vie Eternelle.

C'est quand nous sommes touchés par l'amour
que nous touchons à la vérité de la Vie.
Il n'y a pas de plus grand amour
que la présence de Dieu vivant aujourd’hui avec nous.



dimanche 13 décembre 2009

et de nouveau, le lien...

A,
nos ami-e- sont magnifiques... forcément...

vendredi 4 décembre 2009

11 septembre... 1973 : mort de Salvador Allende

A,

ce clin d'oeil de nos bons Annick (grand') et Michel... et puis émotion paticulière, for me, mon papa en pleurs, devant la télé, ce 11 septembre là... Salvador avec son casque dénoué sur la tête devant le palais de la Moneda (je crois revoir le grand garde du corps, devant, aux aguets, perdu, la mitraillette au poing)... Avais-je déjà vu mon papa pleurer ? La télé était-elle en noir et blanc ? Certitude (construite) le grand meuble sur le mur du salon... moi, après, je lisais Pablo neruda - 20 chansons d'amour et un poème désespéré - alors pour ça, 11 IX 73, merci...
Ah ! manipulation des célébrations !

Entendu sur les Ondes de France Inter ce matin juste avant l’intervention du très bon François Morel :

Réouverture de l’affaire Victor Jara au Chili, chanteur chilien torturé (lui avaient coupé les doigts "abajo la intelligencia, la poesia, abajo el arte, viva la muerte ! beurk" - NDLC) et exécuté aux premiers jours du coup d’état de l’ancien dictateur Pinochet en sept.73, avec des milliers d’autres personnes.
3 personnes avaient assisté à son enterrement. Organisation de 3 journées de célébration à compter du 3/12/2009 (concerts, spectacles, poésie…)

A ce moment, Julos Beaucarne (eh oui encore lui, mais on en connait d’autres quand même) avait fait une très belle chanson qui se terminait par ces quatre couplets :

Levant les mains vides des doigts
Qui pinçaient hier la guitare
Jara se releva doucement
Faisant plaisir au commandant

Il entonna l’hymne de l’U
De l’unité populaire
Repris par les 6000 voix
Des prisonniers de cet enfer

Une rafale de mitraillette
Abattit alors mon ami
Celui qui a pointé son arme
S’appelait peut-être Kissinger

Cette histoire que j’ai racontée
Kissinger ne se passait pas
En 42 mais hier
En septembre septante trois


publié par g. pour ces chers grande Annick et Michel (les faire rencontrer Annie et Pierre pour monter un fan-club de l'ouest du Julos ?)

Ce jour là

J'ai rencontré deux exigences.
Celles du changement et celle de la justesse.
Rêver d'impossibles et les vivre. Modifier le cours des fleuves et des histoires. Toujours, avec une infinie tendresse, nourrir l'Autre.
Lui proposer d'aborder par d'autres versants les ascensions les plus rudes.
Etre juste à tout instant et exiger de soi ce que l 'on chérit et sert.
J'ai écouté un prélude .
Vous, Bach et la lumière qui tombait.
pour ce jour et pour ces deux exigences
pour ce que j'essaie d'être
merci à Toi, merci à Vous

publié par Yann pour Thierry

jeudi 3 décembre 2009

A
Siné-hebdo, encore un très bel article de l'ami Onfray, limpide, qui dit ce que je cherche tellement à dire... maladroit de mes mots dits mots maudits...
le révolté et le révolutionnaire... Sartre vs "notre" Camus
combien de temps de discussion ? avec notre télé éteinte depuis si tellement...
et nous apercevoir de l'heure, et nous dire qu'il y avait école le lendemain...

publié par g. pour A et toutes -tous - nos érotiques solaires
A
La grande Annick qui souhaitait participer au grandébat (c'est ainsi que l'appelle l'ami Schneidermann) sur l'identité nazionale nous offre ceci,

« La Marseillaise sera d’autant moins sifflée, qu’elle sera entonnée par tous »

(Raffarinade quand tu nous tiens…)


Sinon, souvenirs d'une très belle maison dans notre terre arabo-andalouse, nos garçons - bien sûr -, la bibou - of course -, Marie Charlot et nos chers Joëlle et Alain (avec qui je massacrais allègrement Ferré, Brassens et Brel) ; tout début du gouvernement Raffarin et déjà, de ces raffarinades, nous nous délections...

mardi 1 décembre 2009

A
2 décembre...

il
faut
voir
à
ne
célébrer
que
l'insensé

et notre peu de goût pour les cérémonieuses et obligées cérémonies...
alors dans ma liturgie d'aujourd'hui, juste, Bashung Alain, - bleu pétrole : "aucun cadran n'affiche la même heure"

mes étiquettes...

A
dans Miss.Tic adorée, qui nous avait fait tant de cadeaux l'année passée,
j'avais trouvé ceci :
L'ART NUIT
A LA BETISE
alors, j'en avais fait, conciencieusement, des étiquettes que je collais sur mes boites de cigares (dont j'essayais de ne pas abuser, si, si...)
sinon, les trois enfants ! Merci Bibou ! Magnifiques ! Magnifique !
juste, un peu, être fièr-e-s de nous !