vendredi 4 décembre 2009

11 septembre... 1973 : mort de Salvador Allende

A,

ce clin d'oeil de nos bons Annick (grand') et Michel... et puis émotion paticulière, for me, mon papa en pleurs, devant la télé, ce 11 septembre là... Salvador avec son casque dénoué sur la tête devant le palais de la Moneda (je crois revoir le grand garde du corps, devant, aux aguets, perdu, la mitraillette au poing)... Avais-je déjà vu mon papa pleurer ? La télé était-elle en noir et blanc ? Certitude (construite) le grand meuble sur le mur du salon... moi, après, je lisais Pablo neruda - 20 chansons d'amour et un poème désespéré - alors pour ça, 11 IX 73, merci...
Ah ! manipulation des célébrations !

Entendu sur les Ondes de France Inter ce matin juste avant l’intervention du très bon François Morel :

Réouverture de l’affaire Victor Jara au Chili, chanteur chilien torturé (lui avaient coupé les doigts "abajo la intelligencia, la poesia, abajo el arte, viva la muerte ! beurk" - NDLC) et exécuté aux premiers jours du coup d’état de l’ancien dictateur Pinochet en sept.73, avec des milliers d’autres personnes.
3 personnes avaient assisté à son enterrement. Organisation de 3 journées de célébration à compter du 3/12/2009 (concerts, spectacles, poésie…)

A ce moment, Julos Beaucarne (eh oui encore lui, mais on en connait d’autres quand même) avait fait une très belle chanson qui se terminait par ces quatre couplets :

Levant les mains vides des doigts
Qui pinçaient hier la guitare
Jara se releva doucement
Faisant plaisir au commandant

Il entonna l’hymne de l’U
De l’unité populaire
Repris par les 6000 voix
Des prisonniers de cet enfer

Une rafale de mitraillette
Abattit alors mon ami
Celui qui a pointé son arme
S’appelait peut-être Kissinger

Cette histoire que j’ai racontée
Kissinger ne se passait pas
En 42 mais hier
En septembre septante trois


publié par g. pour ces chers grande Annick et Michel (les faire rencontrer Annie et Pierre pour monter un fan-club de l'ouest du Julos ?)

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