Des photos et des films de voyages en la compagnie de Catherine et de nos fraternelles communautés nous en avons tellement tirées de fortes et de réjouissantes ! Elles sont aujourd’hui de formidables antidotes à l’absence, délivrées au compte goutte sur ce blog salvateur.
Samedi dernier nous avons mis l’appareil photo en berne. L’évènement était pourtant de toute première importance : nous étions plusieurs centaines à accompagner pour son dernier voyage notre très chère amie Catherine. Pas un seul cliché, pas la moindre séquence mémorielle captés par les innombrables mobiles multimédia restés au fond des poches.
Pour l’amateur, la photo est une activité joyeuse, démonstrative et intrusive, donc totalement inapte à rendre compte de ses drames, de sa peine. Seuls l’artiste par son geste construit, pensé, senti et essentiel, ou le reporter, par sa mission et sa position externe, peuvent capter l’émotion et la vérité de ces instants, faire œuvre de mémoire visuelle.
Et voulons nous nous souvenir de la mort… garder l’image de notre peine ?
Il ne restera donc pas d’image, pas plus que de sons des vibrants instants de ton départ Catherine, sauf en nos cerveaux éphémères. Mais, reproductibles à l’envie sur papier et mémoire virtuelle, le formidable poème / cri d’amour de Gildas et les articles de la déclaration des « droits de l’homme »…
parfois, mon grand, je hais les photos, traficoteuses, manipulatrices de souvenirs, de celles où l'on rit, conventionnnls,pour faire exister un mensonge, une famille, je crois savoir que les plus belles images sont dans les coeurs, belles, vraies, dignes ! et j'en ai - nous en avons - plein nos sacs ! de vous, des autres, de tous ! si profondément humains !
Katell me pardonnera, mais à Beyrouth nous photographions un tas d'ordures, de l'électricité entremëlée, un pauv' sanctuaire, une bouteille de coca dans la Kadisha ?!!!
Des photos et des films de voyages en la compagnie de Catherine et de nos fraternelles communautés nous en avons tellement tirées de fortes et de réjouissantes ! Elles sont aujourd’hui de formidables antidotes à l’absence, délivrées au compte goutte sur ce blog salvateur.
RépondreSupprimerSamedi dernier nous avons mis l’appareil photo en berne. L’évènement était pourtant de toute première importance : nous étions plusieurs centaines à accompagner pour son dernier voyage notre très chère amie Catherine. Pas un seul cliché, pas la moindre séquence mémorielle captés par les innombrables mobiles multimédia restés au fond des poches.
Pour l’amateur, la photo est une activité joyeuse, démonstrative et intrusive, donc totalement inapte à rendre compte de ses drames, de sa peine. Seuls l’artiste par son geste construit, pensé, senti et essentiel, ou le reporter, par sa mission et sa position externe, peuvent capter l’émotion et la vérité de ces instants, faire œuvre de mémoire visuelle.
Et voulons nous nous souvenir de la mort… garder l’image de notre peine ?
Il ne restera donc pas d’image, pas plus que de sons des vibrants instants de ton départ Catherine, sauf en nos cerveaux éphémères. Mais, reproductibles à l’envie sur papier et mémoire virtuelle, le formidable poème / cri d’amour de Gildas et les articles de la déclaration des « droits de l’homme »…
merci
RépondreSupprimerparfois, mon grand, je hais les photos, traficoteuses, manipulatrices de souvenirs, de celles où l'on rit, conventionnnls,pour faire exister un mensonge, une famille, je crois savoir que les plus belles images sont dans les coeurs, belles, vraies, dignes ! et j'en ai - nous en avons - plein nos sacs ! de vous, des autres, de tous ! si profondément humains !
RépondreSupprimerKatell me pardonnera, mais à Beyrouth nous photographions un tas d'ordures, de l'électricité entremëlée, un pauv' sanctuaire, une bouteille de coca dans la Kadisha ?!!!
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